Une image, une histoire # 29 2018
Le rendez-vous de Lakévio !
une image :
Consigne 1 : Une lettre en moins... (Gniark, gniark ! Je me suis bien amusée, pas vous ?...)
Je récidive en vous proposant Sans les O !
Est-ce que cela sera plus facile ?...
A voir ! A tenter !
C'est assez tordu, ce truc, euh, assez bizarre !
Consigne 2 : c'est plus amusant de corser la chose, euh, de compliquer, enfin je veux dire d'épicer le dernier devoir travail avant les vacances !... Vous écrivez une lettre à votre frère dès votre arrivée en villégiature dans la villa héritée de vos parents. Villa que vous partagez avec lui chaque été, lui en juillet, vous en août... (là, je ne peux pas enlever les o...)
...
un texte :
Cher frère,
Cette lettre ne sera pas plaisante car je suis vraiment lasse. Dans quel état ai-je récupéré la villa cette année ? Ça ne change pas des années précédentes, hélas ! Mais que fais-tu pendant tes vacances ? C’est fiesta chaque nuit avec ta bande d’amis ? D’ailleurs, je me demande qui tu fréquentes ; des marginaux certainement. Je n’ai jamais vu ça ! Et ta femme ? Elle ne réagit pas ? C’est inimaginable de mettre un tel bazar. Chaque pièce a trinqué : tu n’as vraiment aucun respect ! Des meubles familiaux abîmes : des rayures sur le bahut de grand-mère, les étagères branlantes dans le buffet de la cuisine…J’ai remarqué aussi du carrelage fêlé dans la salle de bain. Et je ne parle pas du linge de lit déchiré. Si les parents avaient assisté à cela… Les pauvres, une vie de labeur réduite à cette déchéance… Qu’es-tu devenu ?
Je te préviens, je ne te ferai pas de cadeau ! C’est terminé les arrangements à l’amiable. Aucune envie d’inverser les dates : passer avant ne changera rien. Arriver l’année suivante et récupérer en début de vacances le chantier ne me dit rien de plus. J’aspire au calme, à la sérénité.
En fait, je ne veux plus rien qui me lie à ce que l’être que tu es devenu. Bref, c’est fini, je laisse la villa : je vais vendre. J’envisage d’acheter un appartement dans une ville maritime. Si tu veux racheter ma part, tu seras prévenu en temps utile.
Adieu à ce passé fraternel. Sans regret.